Nos actions passées

Dessiner la cause des animaux: rencontre avec Marcel Barelli et projection de ses courts métrages

Auteur et réalisateur de films d'animation, Marcel Barelli développe tous ses projets autour des animaux. À l'occasion de la sortie de son nouvel album "Dans la nature" et alors que son "Bestiaire désenchanté" est encore frais, nous discuterons de son parcours et de son engagement. Rencontre accompagnée d'une projection d'un de ses courts métrages.

Rue des Terreaux 4 à Lausanne

Dans le cadre du programme du festival BDFIL 2023 de Lausanne! Vers l'événement Facebook.

Dans le cadre des Hivernales fribourgeoises de la cause animale. Un mois d'activités pour questionner notre rapport aux autres animaux.

Témoignages d'ancien·e·s éleveur·euse·s. Rencontre avec Stéphane et Valérie Baud et discussion autour de leur transition et leur sortie de l’exploitation animale. Dégustation et vente de leurs produits “Aux Pains Sans Peines” en fin de journée.

Lieu: Arsen’alt (Derrière-les-Remparts 12, 1700 Fribourg)

Horaires: de 14h30 à 17h

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Dans le cadre des Hivernales fribourgeoises de la cause animale. Un mois d'activités pour questionner notre rapport aux autres animaux.

“L’espèce comme variable sociologique: point de vue matérialiste et black veganism”. Conférence donnée par Axelle Playoust-Braure (journaliste scientifique, autrice et conférencière).

Lieu: Le Nouveau Monde, Aile Est, Ancienne Gare (Esplanade de l'Ancienne-Gare 3, Fribourg)

Horaires: de 18h30 à 20h30

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Dans le cadre des Hivernales fribourgeoises de la cause animale. Un mois d'activités pour questionner notre rapport aux autres animaux.

Introduction au spécisme et à l’antispécisme. Conférence donnée par Joseph Jaccaz (militant animaliste) en collaboration avec le collectif “Angle d’Attaque”.

Lieu: La Coutellerie (Alte Brunnengasse 1, Fribourg)

Horaires: de 20h à 22h30

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Au sein du mouvement antispéciste, les refuges bénéficient d’une aura particulièrement positive: lieux où des animaux peuvent vivre comment ils l’entendent, à l’abri de toute forme d’exploitation et où ils peuvent enfin exprimer leur personnalité.

Mais est-ce LA forme d’activisme la plus efficace, comme on peut parfois l'entendre? 

Cette présentation menée par Fabien Truffer, membre de PEA, fera une analyse critique de l’utilité des refuges et présentera une proposition de la place qu’ils devraient occuper au sein de notre mouvement. 

> 19h30, sur Zoom
> Lien: https://us06web.zoom.us/j/86762292286?pwd=bVlieVV2SUYvdVozUkRNTUR3bUJQUT09
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Les conférences en ligne de PEA proposent un espace de réflexion autour de la cause animale. PEA ne partage pas nécessairement le point de vue de ses invité·es.
 

La viande cellulaire, c'est quoi exactement? Est-ce qu'elle profitera aux animaux? Est-elle meilleure sur le plan sanitaire?

Durant cette discussion en ligne, David Chauvet et Thomas Lepeltier, qui ont dirigé l'ouvrage "Plaidoyer pour une viande sans animal" répondront à vos questions sur la viande de culture.

Jeudi 9 septembre - 19h

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La convergence des luttes est une démarche militante, qui tend à faire converger dans un mouvement social commun des luttes différentes: féminisme, antiracisme, antispécisme,... Dans le cadre du Green Wave Festival à Fribourg, Décadrée animera une table ronde à ce sujet, dont PEA en fera partie.

Participation consciente, sur inscription (sur place, mesures COVID en vigueur).

> Green Wave Festival, Blue Factory, Fribourg
> 15h - 16h

La forêt recouvre 38% du territoire français et 32% du territoire suisse. Lieu de vie pour de nombreux individus, elle fait l’objet d’une exploitation importante par l’espèce humaine.

Cette conférence abordera le statut moral des forêts, des végétaux et des animaux qui les peuplent, la problématique de la régulation et de la gestion des milieux forestiers, le tout en tentant d’adopter une approche non spéciste. 

David Provost est militant animaliste depuis 2016 et technicien forestier au Centre National de la Propriété Forestière.

La conférence en ligne est gratuite et aura lieu sur la plateforme Zoom, accessible sur ordinateurs et téléphones mobiles. Elle sera également diffusée en direct sur notre Page Facebook.

>  Lien pour rejoindre la conférence sur Zoom
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Les conférences en ligne de PEA proposent un espace de réflexion autour de la cause animale. PEA ne partage pas nécessairement le point de vue de ses invité·es.

« Il a un regard bovin, c’est déprimant ! », « Il a vraiment joué comme une chèvre au dernier match ! », « Quel mouton, ce type… », « Mais elle a le QI d’une poule ! », « Tu manges vraiment comme un cochon ! »…Ces expressions sont assez révélatrices de l’image que l’on a généralement des animaux de la ferme: placides et dotés d’une intelligence très limitée.

Pourtant cette vision est incroyablement éloignée de ce que nous dévoilent les récentes découvertes scientifiques! Les poules sont des mathématiciennes et des enseignantes hors pair, les chèvres des aventurières aux ressources quasi illimitées, les moutons des herboristes de talent, les cochons d’excellents cartographes et les vaches des championnes des réseaux sociaux!

Retrouvez Layla Benabid et Sébastien Moro, les auteurices du livre "Les cerveaux de la ferme - au coeur des émotions et des perceptions animales" paru aux Editions La Plage. Sur Zoom et en direct sur notre page Facebook.

En partenariat avec Paris Animaux Zoopolis. 

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Alors même que le bien-être animal n’a jamais fait l’objet d’un si large consensus dans notre société, plus d’un milliard d’animaux terrestres sont tués chaque année en France pour satisfaire la demande en viande, œufs et lait, tandis que des millions d’autres sont pêchés, chassés, exhibés dans des cirques ou des enclos. Pourquoi un tel écart entre notre souci des animaux et la manière dont nous les exploitons ? Comment faire advenir une société où l’exploitation animale serait l’exception et non plus la norme?

Romain Espinosa mobilise les plus récents travaux menés en économie comportementale comme autant d’outils indispensables pour comprendre notre réticence à changer d’habitudes et en même temps le malaise qui nous saisit lorsque nous songeons à ce qui se passe derrière les murs des abattoirs. Par là, il donne les moyens à chacun de contribuer, individuellement et collectivement, à sauver les animaux.

Romain Espinosa est chercheur en économie au CNRS, spécialiste des mécanismes de prise de décisions et des méthodes expérimentales. Ses travaux portent sur l’alimentation végétale et la condition animale: choix alimentaires, biais cognitifs, préférences politiques et sociales. En 2020, il a piloté le projet 20 Mesures pour les animaux visant à mesurer le coût des politiques publiques en faveur des animaux en France. 

Autres intervenantes:

• Amandine Sanvisens de Paris Animaux Zoopolis
• Brigitte Gothière de L214 Ethique et Animaux

La conférence en ligne est gratuite et aura lieu sur la plateforme Zoom, accessible sur ordinateurs et téléphones mobiles. Elle sera également diffusée en direct sur notre Page Facebook.

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Le jeudi 7 janvier, PEA parlera de spécisme à l'APEL (Assemblée Participative Engagée Localement) des Vert'Libéraux Valais.

Rejoignez-nous!

7 janvier 2021, 19h à 20h30.

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NOUVEAU!
Durant tout le printemps, pour rester actif-ve-x-s malgré la situation sanitaire participez gratuitement à nos côtés à des conférences en direct et en ligne sur divers sujet liés aux droits des animaux, au militantisme, au spécisme, et à bien d'autres sujets encore!

La Realpolitik appliquée à la cause animale: l'exemple de la Motion Haab en Suisse
Lorsqu'un objet en faveur des droits des animaux se présente au Parlement, ce n'est plus le moment de faire de la philosophie, mais bien de mettre les mains dans le cambouis de la Realpolitik. Comment convaincre une assemblée législative, majoritairement composée de carnistes, de voter favorablement en faveur des animaux? La seule stratégie possible est de laisser tomber les considérations de doctrine, de principe ou de morale pour un seul objectif: l'efficacité.

À la suite de l'élection du nouveau Parlement suisse en novembre 2019, une série d'interventions parlementaires en faveur des animaux a été déposée. L'une d'entre elles est la motion Haab, demandant l'interdiction d'importation du foie gras. Jérôme explorera le processus d’une motion parlementaire et tentera d'évaluer ses chances de réussite et donc de la fin du foie gras en Suisse.

Jérôme Dumarty milite pour les droits des animaux depuis vingt-cinq ans. D'origine française et établi en Suisse à Lausanne depuis 2010, il a participé activement aux associations animalistes locales et a été l'un des principaux organisateurs de la Veggie Pride Internationale de 2013 à Genève. Après deux ans d'études et de recherches sur la question du foie gras en Suisse, il a fondé l’association Stop Gavage Suisse en janvier 2017, qui vise une interdiction des produits du gavage en Suisse.

MINI-CONCERT À l'issue de cette conférence, le musicien compositeur Joachim Fatio nous fera le plaisir de jouer en direct deux de ses morceaux. Aux alentours de 20h30! Cette petite performance célebrera la fin de notre cycle de conférences du printemps. Découvrir l'album de Joachim Fatio.

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Un véganisme inclusif: parlons intersectionnalité et systèmes d'oppression
Cette visioconférence a pour but de faire un lien entre les oppressions systémiques dont souffrent les « minorités raciales » et le traitement des animaux. Nous utiliserons des faits historiques pour démontrer que le concept de ce qui est « humain » et de ce qui ne l’est pas, n’est pas un concept biologique, mais bien un concept social. Nous analyserons ensuite nos communications et l’impact qu’elles ont sur les populations concernées. Enfin, nous nous interrogerons sur la possibilité de se remettre en question sur nos motivations et sur l’éventualité d’avoir une approche plus intersectionnelle.

Lily ka est afrofeministe, panafricaniste et végane. Elle a créé il y a 3 ans une chaîne youtube et un compte instagram où elle parle de luttes raciales, propose des recettes véganes et parle de véganisme inclusif. Elle est aussi administratrice des groupes facebook « La revue du monde noire » et « Vegan de couleurs et racisé.e.s », des groupes non mixtes où sont abordés tous les problèmes liés au fait d’être une femme noire et une personne racisée et végane. Elle a travaillé avec l’association merci-bernard.com et tenu des stands où elle proposait des pâtisseries et des chocolats véganes. Diplômée d’un master en management et stratégie d’entreprise, elle s’est spécialisée dans le management de la formation. Elle souhaite plus tard créer une école de formation qui proposerait des cours de cuisine pour les entreprises, les restaurants et les particuliers.

MINI-CONCERT À l'issue de cette conférence, le rappeur engagé RES aka Res Turner nous fera le plaisir de jouer en direct un de ses morceaux. Aux alentours de 20h30! Cette petite performance célebrera la presque-fin de notre cycle de conférences du printemps. Découvrir les compositions de RES.

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Les mythes de l'alimentation végétale
Pendant cette visioconférence seront abordés les mythes de santé courants liés à l'alimentation végétale. Les sujets typiques comme les protéines, les glucides, le fer, le calcium, la B12, l’iode et les oméga-3 qui font toujours débat quand on parle de nutrition. Elle vous amènera les réponses scientifiques indépendantes à jour et répondra aux questions des participants à la fin de la conférence.

Dre Laurence Froidevaux, est chiropraticienne et spécialiste en nutrition végétale. Fondatrice de ChiroSphere, un centre médical multidisciplinaire à Neuchâtel en Suisse, et fondatrice de Plantastique.com, plateforme online dédiée à la santé par la nutrition 100% végétale depuis 2009. Sa passion depuis toujours est la santé, elle en a fait son métier en choisissant la médecine chiropratique en Suisse. Ceci lui apporte une compréhension profonde de la physiologie humaine tout en ajoutant une approche prévention des maladies et optimisation de la santé. Ses formations continues en médecine et nutrition avec les spécialistes du monde entier lui permettent de transmettre les résultats de la recherche scientifique récente de qualité au monde francophone.
Formations: Doctorat Chiropratique, New York Chiropractic College, USA; Postgrade Fédéral Médecine Chiropratique, Université Balgrist, Zürich, Suisse; Certificate in Plant Based Nutrition Cornell University, USA; Master in Live Food Nutrition Culture of Life Arizona, USA ; Certificate in Diet and Lifestyle Intervention Wellness Forum, Ohio, USA; Starch Solution Certificate McDougall’s Health & Medical Center, USA; Biology Basecamp, Dr Zach Bush, USA; Plant-Based Professional Certificate Rouxbe Online Cooking School, USA; Sports Nutrition Certificate Matthew Kenney Online, Brendan Brazier, USA; Elite Sports Nutrition certificate Matthew Kenney Online, Brendan Brazier, USA
Formations continues: International Plant Based Health Care Conference 2019, (2020); Quadrimed 2020; International Conference on Nutrition in Medicine 2020; Lifestyle medicine for prevention and treating chronic diseases for GPs 2020; VegMed 2017, 2018; Chirosuisse Conventions 2005-2020; Neurology of Chiropractic, Freud 2019; Neurologic rehabilitation in the athlete and the elderly, Neuroseminars 2019; American Posture Institute 2018, 2019; Pain and neuroplasticity, Dre Haavik, 2019
Membre: PCRM; Nutrititionfacts; Plant Based nutrition healthcare professionals UK; Plantrician Project; PAN int.; American College of Lifestyle Medicine

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Comment mieux aider les animaux? Ce que peut apporter l'altruisme efficace au mouvement animaliste
L'altruisme efficace est une philosophie et un mouvement social qui cherchent à utiliser une démarche scientifique afin de trouver les moyens les plus efficaces de rendre le monde meilleur. Au cours des dernières années, le mouvement de l’altruisme efficace s’est pris d’un intérêt croissant pour la cause animale – et vice-versa – et il existe aujourd’hui un groupe d’individus, des associations et des organismes de recherche tentant de pratiquer les principes de l’altruisme efficace en les appliquant spécifiquement aux animaux non humains. L’objet de cette intervention est de présenter l’altruisme efficace, et notamment sa branche s'intéressant au bien-être animal, tout en suggérant des apports potentiels de l’altruisme efficace pour le mouvement animaliste.

Tom Bry-Chevalier est diplômé du master “Politiques Environnementales” de Sciences Po Paris. Militant animaliste et pour l’altruisme efficace, il partage ses réflexions sur son blog paguremecha.com et a co-fondé les associations Altruisme Efficace Sciences Po et Le Cri de la Carotte Sciences Po durant ses études. Aujourd'hui, il est employé à temps partiel par l’association Altruisme Efficace France ainsi que la start-up de viande cultivée GOURMEY.

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Supériorité, infériorité, égalité
Les notions de supériorité et d’infériorité sont omniprésentes non seulement dans nos discours politiques – en principe par l’affirmation de ce qui apparaît comme leur contraire, l’égalité – mais aussi dans notre culture et notre vie quotidienne. Elles nous semblent dotées d’un sens évident; pourtant, à l’examen, celui-ci s’avère insaisissable. Que serait-ce donc que de dire que «Jacques est supérieur à Paul»?

Ce qui pose problème est la notion de supériorité absolue, par opposition à la supériorité factuelle, «en quelque chose»: dire que Jacques est supérieur en poids ou en vitesse à Paul possède un sens clair. Par contre, la supériorité absolue est l’affirmation d’une supériorité d’essence, c’est-à-dire, d’une chose qui n’existe en fait pas.

Cela a des conséquences importantes pour la manière dont nous envisageons notre égalitarisme: nous tendons à vouloir contredire l’idée essentialiste de supériorité d’individus relativement à d’autres en affirmant leur égalité; mais celle-ci, en cherchant à se placer au milieu du même axe essentialiste supériorité-infériorité, ne peut qu’être une notion essentialiste elle aussi.

La lutte antispéciste se heurte de front à cette difficulté; mais une réflexion et une remise en cause de la notion d’égalité en général ne peut qu’avoir un effet salutaire, et unificateur, pour toutes les luttes égalitaristes.

David Olivier est militant égalitariste depuis plus de quarante ans. Il s’est investi dans la lutte animaliste à partir de la fin des années 1980, en particulier par la fondation des Cahiers antispécistes (1991) puis de la Veggie Pride et des Estivales de la question animale. Il est l’auteur de nombreux textes et conférences sur les questions éthiques et politiques soulevées par l’animalisme.

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NOUVEAU!
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La conscience chez les animaux
L’éthique promue par les antispécistes se fonde sur le critère de sentience. On est loin de tout comprendre de la conscience. On ne peut percevoir directement que la nôtre. Pour savoir si un animal est conscient, on ne peut s’appuyer que sur des indices indirects. S'il est presque certain que les vertébrés sont conscients, il n’en va pas de même pour les invertébrés. Il semble donc important de faire le point sur ce que l’on sait de la conscience. Ensuite, nous verrons avec Pierre Sigler des études d’éthologie portant sur certaines fonctions de la conscience, comme la conscience de son corps (conscience de soi), de ses pensées (métacogonition) ou de celle des autres (empathie). Des travaux récents suggèrent que les deux premières existent à des degrés divers chez tout être conscient.

Pierre Sigler est documentaliste, ancien rédacteur des Cahiers antispécistes et membre d’Altruisme Efficace France. Ses recherches portent sur la psychologie morale, l’éthique, l’éthologie, la pisciculture et la pêche. Auteur de plusieurs articles pour le compte des Cahiers antispécistes, de L’Amorce et de la Revue semestrielle de droit animalier, il a également codirigé avec Yves Bonnardel et Thomas Lepeltier l'incontournable ouvrage intitulé La Révolution antispéciste (PUF, 2018).

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Dieu et le droit des animaux
Alors que pendant des millénaires, la théologie jouait un rôle central dans les débats portant sur le statut moral des animaux, Dieu semble aujourd’hui absent du discours des tenants et adversaires de l’antispécisme. Il faut toutefois garder à l’esprit que la religion a modelé et modèle encore notre façon d’envisager les animaux, leurs droits et nos devoirs envers eux. Pour comprendre ce rôle, nous nous concentrerons sur les trois grandes religions abrahamiques: le judaïsme, le christianisme et l’islam. Nous verrons dans quelle mesure ces dernières sont compatibles ou non avec le véganisme et l’antispécisme. Nous nous demanderons si le Dieu des juifs, des chrétiens et des musulmans interdit, tolère ou réclame que l’on fasse du mal aux bêtes.
 
Agrégé et docteur en lettres modernes, Renan Larue est associate professor à l'Université de Californie à Santa Barbara où il enseigne la littérature et les "vegan studies". Ses recherches portent notamment sur l'histoire des débats entourant le végétarisme et le véganisme depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Il est l'auteur du Végétarisme et ses ennemis (2015) pour lequel il a remporté le prix La Bruyère de l'Académie française, du Végétarisme des Lumières (2019) et a coécrit avec Valéry Giroux le "Que sais-je?" consacré au véganisme (2017).

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Cet événement a lieu dans le cadre de notre cycle de conférences en ligne et en direct, lancé en réponse aux restrictions sanitaires liées au Covid-19 et qui ont forcé l’annulation de nos manifestations et actions en présence. Ce cycle vous propose une à deux conférences par semaine jusqu’en juillet. Retrouvez la liste complète des événements dans notre agenda.

NOUVEAU!
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Ce que susurrent les animaux
Les animaux communiquent. Entre eux, mais avec nous aussi. Dans cette conférence, Virginia Markus évoquera des récits d'animaux avec lesquels elle cohabite, mais aussi de certains dont elle a croisé la route dans le cadre de ses enquêtes ou de son emploi dans une clinique vétérinaire. La discussion mettra en lumière l'importance d'un activisme concret à leurs côtés, en se mettant notamment à leur disposition pour apprendre des enseignements qu'ils ont à nous offrir. En d'autres termes, il s'agira d'un encouragement à passer de la théorie antispéciste à l'application concrète de l'égalité, dans les faits, en parallèle du militantisme politique.

Virginia Markus est autrice de deux livres traitant de l'antispécisme. Après s'être engagée pendant plusieurs années dans le militantisme de terrain, elle se dédie désormais au sanctuaire pour animaux rescapés de l'élevage qu'elle a co-créé avec son association Co&xister.

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Biographies animales: retour sur une pratique d'écriture
Noeinoeil, Rosette, Bluebell et Baltimore Blum sont des survivant·e·s de l’exploitation des «animaux de rente» qui ont vécu ou vivent dans des sanctuaires. Cette communication présentera des fragments de leur biographie, rédigée dans le cadre de la thèse en géographies animales critiques réalisée par Claire Camblain. Dans un premier temps, Elle expliquera pourquoi elle a choisi le genre biographique comme outil d’analyse de données et de diffusion de résultats. Elle abordera ensuite comment l’écriture des biographies de ces quatre individus a nécessité de manier un «anthropomorphisme contrôlé»(1), de croiser des sources de nature différente et de les lire à «contre-courant»(2). Sur la base d’extraits de ces biographies, Claire illustrera enfin comment elle a tenté de rendre compte de leur vécu individuel dans des environnements matériels, sociaux et institutionnels. Des pistes de réflexions quant aux limites des biographies animales clôtureront cette communication et permettront d’ouvrir la discussion.

(1) Baratay, E. Biographies animales: des vies retrouvées. Paris: Éditions du Seuil, 2017.
(2) Scott, J. C. Domination and the arts of resistance: hidden transcripts. New Haven: Yale University Press, 1990.

Claire Camblain est doctorante en géographie à l’Université de Genève où elle a été assistante d’enseignement de 2014 à 2019. Elle rédige actuellement sa thèse qui s’intitule «Des élevages aux sanctuaires: étude de trajectoires de vie de survivant·e·s de l’exploitation animale». Lorsqu’elle ne tapote pas sur son clavier, elle aime broder en écoutant des podcasts et passer du temps avec les rats avec qui elle vit.

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Comprendre le capacitisme pour mieux lutter pour la cause animale
Dans différents cercles militants pour les droits du handicap, l'antispécisme est perçu comme un mouvement ennemi. Cela est en partie dû aux arguments avancés par certains philosophes en éthique animale concernant la valeur de la vie ainsi qu'à la manière dont le fameux «argument des cas marginaux» peut être interprété comme étant une «exploitation conceptuelle» du handicap.

Au cours de cette présentation, Frédéric Côté-Boudreau propose de revenir sur les sources des différends entre la cause antispéciste et celle du handicap et de voir comment ces deux mouvements pourraient être réconciliés. Frédéric présentera aussi des notions importantes mises en valeur par les théoriciennes du handicap, dont celles du modèle social du handicap et de l'interdépendance. Il y a lieu de croire que pour être encore plus efficace, le mouvement antispéciste gagnerait à comprendre la notion de capacitisme, c'est-à-dire le fait de discriminer en fonction des capacités d'un individu, et d'être plus solidaires envers la lutte pour les droits du handicap.

Frédéric Côté-Boudreau est diplômé d'un doctorat en philosophie de Queen's University, où il a soutenu une thèse sur l'autonomie des animaux non humains ainsi que des personnes ayant des déficiences intellectuelles. Il est membre du Animals in Philosophy, Politics, Law & Ethics (A.P.P.L.E.) et du Groupe de recherche en éthique environnementale et animale (GRÉEA). Il vit au Québec, enseigne la philosophie et écrit des textes sur l'éthique animale disponibles sur https://coteboudreau.com/.

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Attention, la conférence ne sera pas enregistrée: événement unique à ne pas manquer!
Attention, fuseau horaire Berne/Paris (19h). Au Québec, il sera 13h!

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Les chemins qui mènent à l’antispécisme et d’autres visions de ce concept
Pour pouvoir réussir la transformation de notre société vers un modèle antispéciste, nous devons tout d’abord savoir pourquoi nous sommes nous-mêmes devenu-e-x-s antispécistes. Par quelles phases la société doit passer pour réussir cette transformation. Et nous devons comprendre comment être des militant-e-x-s constant-e--x-s et persévérant-e-x-s. Enfin, connaître les différents concepts à utiliser pour l'avènement de cette nouvelle société. Ceci n’est qu’un point de vue afin d'amener à la réflexion et au débat.

Amadeus a commencé à militer il y a plus de seize ans avec l’association Droits Des Animaux. Il est très présent depuis quelques années sur différentes actions militantes mais aussi au travers de vidéos (live, micro-trottoir, vidéos à thème...). Il a créé en 2019:
- L’Assemblée Générale Antispéciste (regroupant plus de 30 associations et 400 militant-e-x-s dont la cible qui a été votée fut «les cirques avec animaux»).
- Le Journal de la Cause Animale (vidéos sur des actualités du mouvement)
- Le VG lab (lieu permettant l’organisation d’événements types conférence, atelier, etc.).

Amadeus est un militant qui a essayé de donner la force à plusieurs associations. Pour son engagement, il a été élu «Militant inspirant 2019» du Prix Animaliste français. Il a été interviewé lors d'actions par les médias BFM, TF1, Minutes Buzz, et a participé à une vidéo avec Stomy Bugsy qui a fait 7 millions de vues.

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Se débarrasser du concept d'«alimentation naturelle»
Dans cette conférence, Florence Dellerie exposera des arguments montrant que la notion d'«alimentation naturelle», très souvent mise en opposition avec le végétarisme et le végétalisme (qualifiés de pratiques «artificielles», «idéologiques» et souvent appelés «régimes carencés»), n'est pas pertinente.

Elle abordera le fait que les questions nutritionnelles, notamment la question de la vitamine B12, sont souvent instrumentalisées pour disqualifier la pratique du végétalisme, et en quoi cela est fallacieux. Il y sera notamment question des compléments alimentaires «cachés» dans les modes d'alimentation les plus courants, notamment du cas particulier de l'iode.

Elle développera également l'idée que la remise en question du concept d'alimentation naturelle peut être utile aux personnes engagées dans le mouvement animaliste. D'une part, pour la santé et la solidité du mouvement; et d'autre part, pour favoriser la pensée critique vis-à-vis de certains discours tenus par des filières spécistes et remettre en question la chimiophobie, les visions finalistes du monde et, plus largement, l'éloge de la naturalité si préjudiciable aux être sentients.

Florence Dellerie est autrice et illustratrice scientifique, et créatrice du site questionsanimalistes.com qui regroupe ses travaux dédiés à l'éthique et à la promotion de la pensée critique. Elle est aussi chroniqueuse sur Nonbi-Radio, éditrice à L'Amorce et co-fondatrice du Projet Méduses, mouvement animaliste basé sur la rationalité, la bienveillance, la convergence et l'efficacité.

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L'utilité des zoophages dans le mouvement animaliste
Au sein du mouvement animaliste, les militant-e-s ont tendance à être très critiques envers les mangeur-euse-s d’animaux, voire parfois même envers les végétarien-ne-s. Nous ne voulons pas collaborer avec ces personnes parce que cela ne serait pas cohérent de leur part de militer pour la fin de l’exploitation animale tout en y contribuant financièrement. Et la cohérence, c’est important, non?

Cette présentation a pour objectif de remettre en question cette idée comme quoi nous n’avons pas besoin de ces personnes pour militer avec nous. Elle abordera des sujets comme la cohérence, la recherche de pureté personnelle et l’impact négatif qu’elles ont sur notre mouvement et, par conséquent, sur les animaux.

Fabien Truffer est porte-parole et militant de l'association. Est-ce que c’est sa formation de juriste qui fait qu’il aime parfois jouer l’avocat du diable? Peut-être…

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Autour du livre Animal radical, de et avec Jérôme Segal, histoire et sociologie de l'antispécisme
L’antispécisme – la lutte contre toute discrimination fondée sur l’appartenance à une espèce animale – est plus explicitement politique que le végétarisme ou le véganisme, qui sont essentiellement des modes de vie. Dès la fin du XIXe siècle, des communautés végétariennes et des groupes de pression ont lutté contre l’exploitation des animaux, mais c’est en Grande-Bretagne, au milieu du XXe siècle, qu’une autre forme de militantisme radical est née, notamment avec la création du Front de libération animale (ALF).

Le livre Animal radical de Jérôme Segal remonte aux origines de la cause animale et analyse la diversité des mouvements qui s’en réclament en étudiant de plus près l’antispécisme en France, au Canada et en Israël. L’auteur y aborde les points les plus sensibles de ce discours, tels que la comparaison entre les abattoirs et les centres d’extermination ou encore les liens avec l’esclavage et le sexisme. Il traite aussi du veganwashing, qui consiste à utiliser le véganisme pour occulter des injustices. L’ouvrage évalue ainsi les progrès de la cause animale et, plus globalement, de l’ouverture de nos sociétés aux questions liées à notre rapport aux animaux. Il a été écrit par un militant antispéciste, mais il ne s’agit pas d’un manifeste. C’est un portrait honnête fondé sur une trentaine d’entretiens et qui ne craint pas d’aborder les côtés moins reluisants du mouvement.

Jérôme Segal est essayiste, maître de conférences à l'Université Paris Sorbonne, il est aussi chercheur et journaliste à Vienne, en Autriche.

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Les zoophages dans le mouvement animaliste - Convergences entre l’antispécisme, le féminisme et les autres mouvements sociaux.

Les mécanismes sociaux qui permettent l'oppression des minorités ethniques et contre lesquels les féministes se battent permettent aussi l'oppression des animaux. Des lors, quels liens peut-on faire entre l'antispécisme et les autres mouvements sociaux et quelles stratégies devrait-on adopter pour construire un monde plus juste pour toutes et tous?

Élise Desaulniers est chercheuse indépendante et l’autrice de Je mange avec ma tête (2011), Vache à lait (2013) et Le défi végane 21 jours (2016). Elle a reçu le grand prix du journalisme indépendant au Québec pour un texte sur le féminisme et l’antispécisme en 2015. Depuis 2017, elle est directrice générale de la SPCA de Montréal, le plus ancien et plus important organisme de protection animale au Québec.

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Spécisme et dissonance cognitive
Fumer n’est pas mauvais pour la santé, à en croire les fumeurs. Donald Trump est un excellent président, d’après les conservateurs. Ces raisins ne sont pas murs, dit le renard. C’est bien connu: la dissonance cognitive génère toutes sortes de croyances bizarres. Dans cette présentation, François Jaquet argumentera que les croyances spécistes sont injustifiées précisément parce qu’elles en sont issues.

François Jaquet est chercheur postdoctoral au Centre de recherche en éthique de Montréal. Il est co-auteur de "Qui peut sauver la morale? Essai de métaéthique" (Ithaque, 2019) et de nombreux articles, dont "A Debunking argument against speciesism" (Synthese, 2019), "Is speciesism wrong by definition?" (Journal of Agricultural and Environmental Ethics, 2019) et "Evolution and utilitarianism" (Ethical Theory and Moral Practice, 2019).

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Parler de spécisme ou d'humanisme? Avantages et inconvénients des deux stratégies
Ne pourrait-on pas se contenter de demander l’abolition des élevages, chasses et pêches, des abattoirs et autres types d’exploitation animale, au nom simplement des droits des animaux, au nom simplement de leur bien-être peut-être? Pourquoi vouloir plus, et se battre pour une société non spéciste, non humaniste, pour une nouvelle civilisation fondée sur l’idée d’égalité animale?

Le mouvement pour l’égalité animale s’est développé en attaquant le spécisme; mais la version du spécisme, anthropocentrée, qui prévaut dans nos sociétés, c’est l’humanisme: le suprémacisme humain. Pourquoi ne pas avoir attaqué directement l’humanisme? Est-ce que ça n’est pas ce qu’on devrait désormais faire?

Discussion sur le pourquoi et les avantages et inconvénients de ces différentes stratégies.

Essayiste, Yves Bonnardel travaille à des sujets aussi divers que l’asservissement des animaux, la domination masculine, l'institution de l'enfance, la discrimination nationale, le système pénal ou la Françafrique. Critique de l'idée de nature, partisan d'un égalitarisme libertaire, c'est-à-dire, d'un véritable universalisme, il est persuadé que les mouvements progressistes ne peuvent continuer à faire l'économie d'une profonde remise en cause des dominations qui structurent nos sociétés.

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La souffrance des animaux sauvages n'est pas une fatalité
L’immense majorité des animaux vivant sur cette terre sont sauvages. Nombre d’entre eux sont régulièrement exposés à diverses sources naturelles de souffrance (intempéries, famine, sécheresse, blessures, maladies, etc.). L’éthique antispéciste implique une considération morale des intérêts de tous les êtres sentients, y compris ceux qui ne souffrent pas de notre fait, ceux dont l’espèce n’est pas en voie de disparition, ceux qui sont très éloignés de nous phylogénétiquement. La souffrance fait mal, que l’on soit humain-e, élevé-e ou sauvage. Comme pour tout être sentient, ce qui arrive aux animaux sauvages importe, car cela leur importe à eux.

Nous sommes déjà nombreux-ses à venir ponctuellement en aide à des animaux sauvages en difficulté. Mais l’idée d’organiser une assistance plus systématique aux animaux vivant dans la nature semble pour beaucoup trop compliquée, trop ambitieuse, voire impossible. Il est vrai que les pistes de solution ne sont pas immédiatement appréhendables, que nous faisons face à beaucoup d'incertitudes. En dépit de ces difficultés, un rassemblement de moyens et de volontés se met en place depuis quelques années, connu sous le nom de mouvement WAW (wild animal welfare) ou RWAS (reducing wild animal suffering).

Par une présentation du travail mené par les principales organisations composant ce mouvement (Animal Ethics, Rethink Priorities, Wild Animal Initiative), mon objectif sera de montrer que la souffrance des animaux sauvages n’est pas une fatalité. Nous pouvons, par exemple, accroître nos connaissances sur la sentience et les conditions de vie des animaux sauvages, en bâtissant des alliances avec les disciplines scientifiques pertinentes ; développer un champ disciplinaire consacré à ces questions (la biologie du bien-être); évaluer l’efficacité des programmes d’assistance déjà existants, les améliorer et les généraliser lorsque cela est pertinent, etc. Comme pour d'autres sujets de préoccupation, par exemple la santé humaine, nous avons plus de questions que de certitudes; cela ne doit pas nous empêcher d'avancer. Le chantier est immense, mais nous pouvons d’ors et déjà l’investir.

Axelle Playoust-Braure est titulaire d'un master en sociologie et études féministes, obtenu à l'Université du Québec à Montréal, et se forme actuellement au journalisme scientifique à l'ESJ Lille. Elle est également co-rédactrice en chef de L'Amorce, revue en ligne contre le spécisme, membre du conseil d'administration d'OPIS (Organisation for the prevention of intense suffering) et co-auteure de Solidarité animale. Défaire la société spéciste (La Découverte, 2020).

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Les véganisme sous attaque
Présentation du contenu de la conférence par son autrice:
Tous les êtres sentients devraient voir leurs intérêts fondamentaux également considérés; ils devraient tous bénéficier du même statut moral et légal. Cela implique-t-il pour autant que tous les êtres humains, sans exception, doivent adhérer au véganisme? Je propose d’examiner cinq objections concernant la place du véganisme au sein du mouvement animaliste.

1/ Les véganes assurent que leur mode de vie permet d’épargner de nombreux animaux. Pourtant, chaque geste individuel d’abstention a bien peu de chances d’affecter la production et, conséquemment, le sort des animaux. Bien que nous ayons l’obligation d’abolir l’exploitation animale, doit-on se résigner à voir dans le véganisme un piètre moyen d’y parvenir?

2/ Si l’objectif des véganes est d’épargner le plus d’animaux possible, ils devraient entreprendre de convaincre les nombreux omnivores de réduire leur consommation d’aliments d’origine animale plutôt que d’espérer convertir une poignée de gens au véganisme. En outre, les véganes semblent parfois être en quête de pureté personnelle et chercher à boycotter individuellement certaines industries, alors qu’ils devraient plutôt construire un mouvement politique et insister sur nos responsabilités collectives.

3/ Dans une zootopia où l’exploitation animale a été abolie (comme celle qu’imaginent Donaldson & Kymlicka), certains produits d’origine animale (les œufs ou la laine par exemple) pourraient être utilisés. Si le véganisme consiste à exclure tous ces produits, doit-on en conclure que la justice n’exige pas nécessairement l’adhésion au véganisme?

4/ On critique les véganes parce qu’ils ne prennent pas suffisamment en compte les situations dans lesquelles les différentes personnes peuvent se trouver. Alors qu’il peut être relativement facile pour certaines de suivre un mode de vie végane, le défi est incomparativement plus grand pour d’autres. Par conséquent, il semble injuste d’imposer de manière impartiale et absolue l’obligation d’éviter en tout temps tous les produits ou les services obtenus des animaux.

5/ Comme il est à ce jour impossible, dans nos sociétés, d’éviter tous les produits issus des animaux ou les services qui en sont tirés, le statut de «végane» peut sembler être attribué de manière arbitraire: seul-e-s celles et ceux qui évitent certains produits d’origine animale particuliers seront considéré-e-s comme véganes.

Valéry Giroux est juriste et docteure en philosophie. Elle occupe le poste de coordonnatrice au Centre de recherche en éthique, où elle poursuit ses recherches en éthique animale. Elle est aussi professeure associée à la Faculté de droit de l’UdeM et Fellow du Oxford Centre for Animal Ethics. Elle donne régulièrement des conférences et intervient dans les médias à propos des droits des animaux, de l’éthique animale et du véganisme. Elle est l’autrice de Contre l’exploitation animale (L’Âge d’homme) et Le Véganisme (Puf, co-écrit), tous deux parus en 2017. Elle fait paraître (juin 2020) un autre livre pour la collection "Que sais-je?" des Puf, celui-là consacré à l’antispécisme.

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Le respect de la nature nuit aux animaux
Autour du livre De l'humanisme à l'antispécisme, Cédric Stolz, auteur et enseignant en philosophie, expliquera la manière dont l'idée de Nature est invoquée pour maintenir en place l'exploitation animale.

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Une société post-spéciste?
Nous vivons actuellement une période particulière, et les appels pour la fermeture des abattoirs se font toujours de plus en plus nombreux. A quoi pourrait ressembler un territoire sans exploitation animale?

Les ressources actuelles pour imaginer un tel scénario sont peu nombreuses, mais énormément de pistes sont encourageantes et semblent concorder avec les revendications antispécistes.

Joseph Jaccaz, militant égalitariste et membre de PEA, vous propose d'en faire un petit tour d'horizon, et de vous présenter quelques perspectives intéressantes pour la fin du spécisme!

La conférence en ligne est gratuite et aura lieu sur la plateforme Zoom, accessible sur ordinateurs et téléphones mobiles.
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Comprendre le mouvement antispéciste, ses revendications et ses perspectives, conférence

"Antispécisme". Le terme (pourtant vieux de 50 ans!) vient d’intégrer le Petit Larousse: il est question de bouleverser notre rapport aux animaux, bien au-delà du véganisme. Mais ça veut dire quoi au juste? Qu'est ce que ce mouvement défend? Quels sont les enjeux sociétaux? À quoi pourrait ressembler un futur antispéciste? Sîta Subias, militante de PEA - Pour l'Égalité Animale, a 50 minutes pour y répondre!

Le mercredi 11 septembre à 19h30
Uni Mail, salle M2170, Genève
Entrée libre et gratuite
 

> Événement Facebook

Le Balkkon, sympathique lieu ouvert, convivial et culturel de Neuchâtel, vous invite à une discussion autour de l'antispécisme et du militantisme:

Les termes spécisme et antispécisme, sont de plus en plus présents dans les médias. Malgré tout, ils sont souvent mal compris. Lucile et Rafael, tout deux militant-e-s dans l'association PEA - Pour l'Égalité Animale, tenteront d'expliquer ce qu'est le spécisme et présenteront ensuite le travail de l'association dans laquelle illes sont bénévoles.

Rejoignez-nous pour cette soirée, nous nous réjouissons de vous rencontrer!

Le jeudi 23 mai de 19h à 22h,
rue de Neubourg 20 à Neuchâtel,
entrée libre.

> Événement Facebook
> Site du Balkkon
> Page FB du Balkkon

Le groupe PEA Jura vous invite à passer un moment de convivialité, de rencontre et d'échange autour d'un verre, sur le thème de l'impact de la viande sur le climat et les animaux.

Au premier étage de la Brasserie des Deux Clefs à Porrentruy
Dimanche24 mars de 15h à 17h
Entrée libre, gourmandises véganes offertes.

Venez nombreux-ses!

> Événement Facebook

Merci de vous référer à notre News sur ce sujet, qui contient toutes les infos et le lien pour vous inscrire à l'atelier!

L'association PEA - Pour l'Égalité Animale a le très grand plaisir de vous convier à la petite tournée suisse romande de conférences de l'autrice et militante Élise Desaulniers, venue du Québec. Ne manquez pas les passionnants thèmes qu'elle abordera à Genève, Lausanne, Fribourg et Neuchâtel!

Ces événements ont lieu dans le cadre du Mois végane romand organisé par l'association dans toutes ses régions d'activité, et sont ouverts à tout public, participant-e-s du Mois végane ou pas: venez en nombre!

Entrée libre, caisse pour les dons en soutien à l'organisation, et, selon les soirées, buffet végane à prix libre.
> Événement Facebook de la tournée
> Sur le site du Mois végane

*****
ÉLISE DESAULNIERS
Élise Desaulniers est directrice générale de la SPCA de Montréal mais aussi chercheuse indépendante et militante pour les droits des animaux. Elle est l’autrice de trois essais sur les questions d'éthique alimentaire, Je mange avec ma tête (2011), Vache à lait (2013) et Le défi végane 21 jours (2016), qui sont traduits en anglais, italien, espagnol et catalan. En 2015, elle a reçu le grand prix du journalisme indépendant au Québec (catégorie opinion) pour un texte sur le féminisme et l’antispécisme.

*****
À GENÈVE
Le vendredi 16 novembre 
18h30 (Accueil, début de la conférence à 18h45) 
à la Maison des Associations, rue des Savoises 15, salle Zazi Sadou

Traiter également les chiens et les coqs: mes défis à la tête de la plus ancienne organisation vouée au bien-être animal du Canada 
En 1824 en Angleterre, est créée la première Société pour la protection de la cruauté envers les animaux (SPCA). Depuis, des centaines de SPCA et SPA ont été créées pour lutter contre la cruauté et offrir un refuge aux animaux abandonnés. Elles ont longtemps été tenues à l’écart des réflexions autour des autres animaux. Devraient-elles élargir leur mandat? Quel rôle ces organisations peuvent-elles avoir dans la promotion du véganisme et de l’antispécisme?

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À LAUSANNE
Le dimanche 18 novembre à 18h (accueil, début de la conférence à 18h30)
à la Maison de Quartier de la Pontaise, rue de la Pontaise 33, 1018 Lausanne (rez, accès chaises roulantes)

Est-ce que la libération animale passera par les laboratoires? Introduction à la viande de synthèse
Et si on pouvait produire de la viande sans exploiter d’animaux? C’est le projet de plus en plus de start-up, qui développent du poulet, du boeuf, du poisson et même du cuir et du lait à partir de cellules. Ces produits pourraient bien être sur nos tablettes dans quelques années et complètement transformer l’industrie. Qu’est-ce que la viande de synthèse? Comment est-elle produite? En quoi est-ce différent des «fausses viandes» végétales? Est-ce que ça peut réellement sauver la planète et des milliards de vies animales?

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À NEUCHÂTEL 
Le lundi 19 novembre
18h30, Université de Neuchâtel, Espace Louis-Agassiz, salle R.N.02

Les vrais mâles préfèrent la viande. Convergences entre l’antispécisme, le féminisme et les autres mouvements sociaux
Pour l’écrivaine et militante écoféministe Pattrice Jones, si on veut démonter une structure, il faut s’attaquer à ses joints. On sait que le terme spécisme a été développé par analogie avec le racisme et le sexisme. Mais qu’en est-il des liens entre les mouvements de défense des droits des animaux et les autres mouvements sociaux?

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À FRIBOURG
Le mardi 20 novembre 
19h, Université Miséricorde, av. de l'Europe 20, salle 2120

Les vrais mâles préfèrent la viande. Convergences entre l’antispécisme, le féminisme et les autres mouvements sociaux
Pour l’écrivaine et militante écoféministe Pattrice Jones, si on veut démonter une structure, il faut s’attaquer à ses joints. On sait que le terme spécisme a été développé par analogie avec le racisme et le sexisme. Mais qu’en est-il des liens entre les mouvements de défense des droits des animaux et les autres mouvements sociaux?

Nous avons le plaisir de vous inviter à fêter ensemble l'arrivée dans les bacs helvétiques du singulier livre de Sébastien Moro et Fanny Vaucher, Les Paupières des poissons [aux Editions La Plage, paru le 11 octobre]. À l'origine de cet ouvrage qui nous fait entrer avec humour ET rigueur scientifique dans l'univers des animaux aquatiques, il y a le bd-blog éponyme, qui a connu un succès mondial dans certains villages vaudois: les-paupieres-des-poissons.com

Venu-e-s tout droit de leur centre de recherche subaquatique high-tech de Bora Bora, les auteur-e-s nous font l'honneur d'une soirée avec nous, dont voici le programme...

19h - PRÉSENTATION DU LIVRE
Sébastien Moro, vulgarisateur scientifique, et Fanny Vaucher, illustratrice, autrice de BD et militante dans l'association PEA - Pour l'Égalité Animale, ont laissé parler leur goût du risque pour créer le projet “Les Paupières des poissons”, et nous expliqueront en deux mots le pourquoi du comment. 

19h20 - CONFÉRENCE
Sébastien Moro, aka Cervelle d'oiseau, parlera, vous l’aurez deviné, non pas des poules ou des abeilles (sauf s’il se trompe de soirée) mais... de nos ami-e-s les poissons! Faits surprenants, histoires choupi, découvertes récentes, il y en aura pour tous les goûts. 

20h - DÉDICACES & BUFFET MARIN
À l’issue de quoi, si vous ne vous êtes pas endormi-e ou si vous n’avez pas craqué pour aller piquer des délices dans le buffet, vous aurez la possibilité d’avoir une petite dédicace personnalisée sur votre exemplaire du livre.

Un buffet végane sera proposé à vos papilles impatientes, avec plein de choses qui ont le goût de la mer, des algues crues violettes de 2 mètres de long, de la soupe de cailloux à la mousse des abysses et du pain sec au sel de mer. Le tout 100% végane, garanti sans zooplancton, évidemment.

Toute la soirée - EXPOSITION 
Une sélection des dessins originaux de Fanny Vaucher pour “Les Paupières des poissons” sera exposée. Vous pourrez ainsi observer son sens époustouflant du trait négligé travaillé et de la tache propre aquarellée, devenus si célèbres dans le monde entier que certain-e-s peintres amateur-e-s des plages de Vidy ont été aperçus en train de tenter (en vain) de les copier.

Re-toute la soirée - RE-EXPOSITION
"Qui sont les poissons?" est une campagne et une exposition itinérante créée dans le cadre de la JMFP - Journée mondiale pour la fin de la pêche. En 12 grands panneaux, elle présente les animaux aquatiques et leur exploitation. Cette campagne a été à l’origine du projet des “Paupières des poissons”.

Entrée libre, buffet à prix libre, chapeau au sortir de la conférence, en soutien à l'organisation.
Cet événement a lieu à l'Espace Saint-Martin, rue des Côtes-de-Montbenon 15, à Lausanne.

> Les Paupières des poissons en ligne 
> Le livre aux Éditions La Plage
> Chaîne YouTube de Cervelle d'Oiseau / Sébastien Moro
> Site web de Fanny Vaucher 

Conférences publiques toute la journée autour de la question du spécisme et du mouvement antispéciste, à la Maison des Associations, rue des Savoises 15 (quartier Plainpalais).

Visitez notre page dédiée à la JMFS 2018 de Genève.

Programme détaillé et résumé des interventions:

9h30 Accueil, café

10h00 Mot de bienvenue, présentation de l'association PEA - Pour l'Égalité Animale et de la campagne JMFS

10h15 Antispeciesism and helping animals in the wild, by Oscar Horta
[ENG, PowerPoint traduit en FR] Antispeciesism entails active opposition to the discrimination of all animals, including both those that are exploited by humans and those who live in the wild. Concerning the latter, many people have an idyllic view according to which nature is like a great paradise to nonhuman animals. However, the evidence available shows this view is wrong, as there are several reasons why early death and terrible suffering prevail in the wild. In many cases there’s little we can do about this. But there are many other situations where help is being given to the animals who need it. Examples of this include rescues of trapped animals, hospitals and sanctuaries for sick, injured and orphan animals, and feeding and vaccination programs, among others. However, there’s little interest among life scientists, policy makers and even animal activists to investigate more about how to help animals in the wild more significantly. If we reject speciesism we should actively struggle to make disregard for these animals a thing of the past.
Oscar Horta has been involved in antispeciesist activism since the mid 90s. He’s been one of the founders of Animal Ethics and is a professor of philosophy at the University of Santiago de Compostela.

11h15 Pause café

11h30 Le matérialisme, un cadre d'analyse fécond pour penser le spécisme, par Axelle Playoust-Braure
Nous définissons souvent le spécisme comme étant « à l'espèce ce que le racisme est à la race et le sexisme au sexe ». Cette définition en analogie, bien que pleinement justifiée, met de côté le fait que les analyses anti-racistes et anti-patriarcales ont depuis longtemps substitué le terme genre à celui de sexe et complété le concept de race par celui de racisation. En quoi ces évolutions dans l'analyse des rapports sociaux de race et de sexe nous permettent-elles d'aller plus loin dans notre compréhension du spécisme ? C'est ce que nous nous proposons d'explorer dans cette intervention, en nous inspirant d'un courant théorique et politique qui, dès les années 1970, révolutionna la façon de penser les rapports sociaux de domination : le féminisme matérialiste.
Axelle Playoust-Braure est militante antispéciste et masterante en sociologie et études féministes à l'Université du Québec à Montréal.

12h30 Déjeuner

13h30 Comment se saisir du droit pour obtenir le changement ? par Olivier Le Bot
Les acteurs du droit animalier investissent de plus en plus le droit et les tribunaux pour faire valoir leur point de vue et obtenir des changements concrets dans les textes et principes régissant la relation entre l'homme et l'animal. Quelles formes prennent ces modes d'action ? À quels obstacles se heurtent-ils et quelle est leur efficacité ?
Olivier Le Bot est professeur de droit public à l'Université d'Aix-Marseille.

14h45 Histoire du mouvement animaliste : stratégies et répercussions, conférence collective
(Résumé à venir)

15h45 Moment d'échange, café

16h30 Table-ronde sur les stratégies militantes antispécistes (plus d'infos à venir)

Liens utiles

• Page Facebook de la Journée mondiale pour la fin du spécisme
• Site web de la Journée mondiale
• Événement Facebook de la Marche
• Événement de l'after su samedi soir
• Événement Facebook des conférences du dimanche
• Groupe Facebook pour l'hébergement à Genève

[Texte de présentation de l'organisation]
Les antispécistes font de plus en plus parler d’eux. Ills occupent des abattoirs, dénoncent les conditions d’élevage, interrogent nos pratiques de consommation de viande. Les livres de Peter Singer Animal liberation (1975) et d’Aymeric Caron Antispéciste: réconcilier l'humain, l'animal, la nature (2016) sont leur bible. Au-delà des coups d’éclat des antispécistes, quels sont les fondements éthiques de leur action, en quoi ceux-ci sont-ils conciliables ou non avec notre façon de vivre actuelle 

Pour en débattre, nous avons invité:
Pia Shazar, présidente de l’association Pour l’Egalité Animale (PEA).
Gérald Hess, Maître d'enseignement et de recherche (MER) en éthique et philosophie de l'environnement à la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne.

Modération: Jean-Claude Péclet

CAJE, Centre d'Animation des Jeunes d'Épalinges,
route de la Croix-Blanche 25.
Entrée libre, sans réservation (places limitées)
OUVERTURE DES PORTES À 19H45

> Notre événement Facebook.

Le célèbre auteur Tobias Leenaert nous fait le plaisir de tenir une conférence exceptionnelle à Lausanne à l'invitation de PEA - Pour l'Égalité Animale lors de son passage en Suisse. Un événement à ne pas manquer pour quiconque a à coeur de militer pour les animaux.

Cette conférence aura lieu en ANGLAIS

In his book, Tobias Leenaert talks about four key ingredients to create a vegan world. They are qualities or attitudes that the vegan movement can use more of: «Open-mindedness», to be able to consider different tactics and strategies and think out of the box. «Empathy», to be able to get through to people more easily. «Rationality», in order to avoid «vegalomania» and purism. And «positivity», to keep doing what we are doing and get better results.

Tobias Leenaert is the author of «How to Create a Vegan World: a Pragmatic Approach» and blogs at www.veganstrategist.org. He is a longtime speaker and strategist, and together with Melanie Joy, gives vegan advocacy trainings all over the world for the Center for Effective Vegan Advocacy (CEVA). He is also co-founder of ProVeg, an international pro-vegan organization with the mission to reduce the global consumption of animals by 50% by the year 2040. Tobias lives in Ghent, Belgium, with his partner, two dogs, and at least six cats.

Entrée libre, cotisation à la sortie pour couvrir les frais de déplacement du conférencier.

Début de la conférence à 19h à l'Espace Riponne, rue du Valentin 4A, Lausanne.

> Site web de Tobias Leenaert
> Événement Facebook

Dans le cadre de la JMFP - Journée mondiale pour la fin de la pêche 2018, l'association PEA - Pour l'Égalité Animale vous invite à deux conférences publiques exceptionnelles sur les animaux aquatiques.

Et l'après-midi même, ne manquez pas la manifestation dédiée aux poissons, à 14h à Lausanne.

17h - "Le commerce des poissons marins pour les aquariums"

Monica Biondo présentera cette problématique à travers les questions du manque de données, des réglementations ou des protections, des individus tués pendant la capture et par l'utilisation illégale de poison. Mais c'est aussi la vie des poissons eux-mêmes dans les grands aquariums qui sera abordée, ainsi que de nombreuses autres facettes de cette thématique encore si méconnue.

Monica Biondo est biologiste marine. Doctorante à l’Institute of Ecology and Evolution de l’Université de Berne, son travail de recherche porte sur le commerce des poissons marins pour les aquariums. Elle travaille à la Fondation Franz Weber.

18h30 Présentation de la JMFP - Journée Mondiale pour la Fin de la pêche par Yves Bonnardel, chargé de campagne

18h50 - "L'aquaculture, le plus intensif des élevages"

Quand on pense aux poissons, on pense à la pêche. Or l'aquaculture est en plein essor, elle produit aujourd'hui plus de la moitié des poissons consommés par les humains. Ils sont souvent élevés dans des conditions plus concentrationnaires que les poulets de batterie et sont plus nombreux que tous les animaux terrestres d'elevage réunis.

Pierre Sigler est documentaliste, rédacteur aux Cahiers antispécistes. Il rédige pour le "Huffington Post" des articles sur la vie subjective des animaux et les implications à en tirer. Il est co-auteur de "La révolution antispéciste" paru en 2018 aux éditions PUF.

***************

24 mars 2018 à partir de 17h
Lausanne
Espace Riponne
Rue du Valentin 4a

Entrée libre
Suivi d’un apéritif

asso-pea.ch
end-of-fishing.org

> Page dédiée
> Événement Facebook des conférences
> Événement Facebook de la manif de 14h

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la rencontre avec Valéry Giroux (venue du Québec) et Renan Larue (venu des États-Unis), autour de leur publication commune Le Véganisme (Coll. "Que sais-je", 2017). La présentation commune sera suivie d'une discussion avec le public et d'une séance de dédicaces:

Le véganisme comme mouvement social et politique

Le véganisme est le mode de vie consistant à refuser les produits ou les services ayant impliqué l’exploitation d’un animal. Il est aussi et surtout un mouvement social et politique visant plus largement l’émancipation des animaux. Constitué à proprement parler au milieu du XXe siècle, le mouvement végane se présente comme une contestation du carnisme, idéologie si ancrée qu’elle a souvent échappé à toute remise en cause. Même si les animaux «non humains» sont exploités et tués dans des proportions jusqu’ici inégalées, les consommateurs se révèlent de plus en plus sensibles à leur sort, de même qu'aux arguments des véganes, qui popularisent les travaux des théoriciens de la libération animale ou des droits des animaux, ainsi que les dernières découvertes en matière de nutrition et de sciences de l’environnement. L’avènement de la société que les véganes espèrent (et qu’ils préfigurent grâce à leurs pratiques quotidiennes) reposerait sur une conception élargie de la justice impliquant l’ensemble des êtres doués de sensibilité.

La rencontre a lieu à l'Espace Dickens à Lausanne à 13h30,
av. Dickens 6. Entrée libre (dons bienvenus).
Séance de dédicaces après la discussion.
Événement Facebook.

Autres publications récentes des auteur-e-s:
Renan Larue, Le végétarisme et ses ennemis. Vingt-cinq siècles de débats, Paris, Puf, 2015
Valéry Giroux, Contre l’exploitation animale. Un argument pour les droits fondamentaux de tous les êtres sensibles, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2017

Valéry Giroux, LL.M et PhD en philosophie, est coordinatrice du Centre de Recherche en Éthique (CRÉ). Elle est aussi professeure associée en droit de l’Université de Montréal et en philosophie à l’Université de Sherbrooke. Elle publie Contre l’exploitation animale (L’Âge d’Homme) cet automne.

Renan Larue est professeur à l’Université de Californie à Santa Barbara, où il enseigne la littérature et les «vegan studies». Il est l’auteur de Pensées végétariennes de Voltaire (Fayard, 2013) et du Végétarisme et ses ennemis(Puf, 2015), pour lequel il a reçu le prix La Bruyère de l’Académie française.

Nous avons le plaisir de vous inviter à participer à la rencontre avec Valéry Giroux (venue du Québec) et Renan Larue (venu des États-Unis), autour de leur publication commune Le Véganisme (Coll. "Que sais-je", 2017). La présentation commune sera suivie d'une discussion avec le public et d'une séance de dédicaces.

Le véganisme comme mouvement social et politique

Le véganisme est le mode de vie consistant à refuser les produits ou les services ayant impliqué l’exploitation d’un animal. Il est aussi et surtout un mouvement social et politique visant plus largement l’émancipation des animaux. Constitué à proprement parler au milieu du XXe siècle, le mouvement végane se présente comme une contestation du carnisme, idéologie si ancrée qu’elle a souvent échappé à toute remise en cause. Même si les animaux «non humains» sont exploités et tués dans des proportions jusqu’ici inégalées, les consommateurs se révèlent de plus en plus sensibles à leur sort, de même qu'aux arguments des véganes, qui popularisent les travaux des théoriciens de la libération animale ou des droits des animaux, ainsi que les dernières découvertes en matière de nutrition et de sciences de l’environnement. L’avènement de la société que les véganes espèrent (et qu’ils préfigurent grâce à leurs pratiques quotidiennes) reposerait sur une conception élargie de la justice impliquant l’ensemble des êtres doués de sensibilité.

Accueil à 19h, début de la présentation à 19h30.
Librairie "L'olivier", rue de Fribourg 5, 1201 Genève.

Entrée libre, dons bienvenus.
Séance de dédicace après la discussion.
Événement Facebook.

Autres publications récentes des auteur-e-s:
Renan Larue, Le végétarisme et ses ennemis. Vingt-cinq siècles de débats, Paris, Puf, 2015
Valéry Giroux, Contre l’exploitation animale. Un argument pour les droits fondamentaux de tous les êtres sensibles, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2017

Valéry Giroux, LL.M et PhD en philosophie, est coordinatrice du Centre de Recherche en Éthique (CRÉ). Elle est aussi professeure associée en droit de l’Université de Montréal et en philosophie à l’Université de Sherbrooke. Elle publie Contre l’exploitation animale (L’Âge d’Homme) cet automne.

Renan Larue est professeur à l’Université de Californie à Santa Barbara, où il enseigne la littérature et les «vegan studies». Il est l’auteur de Pensées végétariennes de Voltaire (Fayard, 2013) et du Végétarisme et ses ennemis(Puf, 2015), pour lequel il a reçu le prix La Bruyère de l’Académie française.

> Lire le programme complet

Le spécisme - dont sont victimes les animaux - est la discrimination sur la base de l’appartenance d’espèce. Il génère des milliers de milliards de victimes chaque année dans le monde, et on peut lui imputer également les désastres écologiques en cours. Dans le cadre de la JMFS - Journée mondiale pour la fin du spécisme 2017, Le spécisme en question(s) propose des interventions publiques de spécialistes des rapports humains-animaux. Durant trois jours et une douzaine de rencontres, ce sont aussi bien les aspects philosophiques, éthiques, politiques, sociaux et culturels du spécisme qui seront abordés. Des personnalités majeures du mouvement pour la libération animale, à l’image de la philosophe italienne Paola Cavalieri, mais aussi des militant-e-s de terrain aguerri-e-s ainsi que des jeunes chercheuses et chercheurs, développeront des pistes de compréhension et de déconstruction de cette idéologie meurtrière.

Grille horaire:

Vendredi 01.09

• 17h30 Mot de bienvenue
• 17h45 François Jaquet «Introduction au spécisme»
• 19h30 Enrique Utria «Utilitarisme, déontologisme, théorie de la vertu, contractualisme: une convergence antispéciste?»
• 21h00 Verrée

Samedi 02.09

• 10h30 David Chauvet «Personnification juridique des animaux: ce que les abolitionnistes doivent savoir»
• 12h15 Valéry Giroux «Contre l’exploitation animale. Un argument pour les droits fondamentaux de tous les êtres sensibles»
• 13h45 Collation
• 14h45 Angela Martin «Au-delà de l’égale considération des intérêts: la discrimination positive pour les animaux?»
• 16h30 Markus Wild (ENG) «Humans, Chimps, Crows, Dogs, Pigs: Varieties of Speciesism»
• 18h15 Paola Cavalieri (ENG) «Reflecting on the Politics of Animal Liberation»
• 19h30 Verrée
• 20h30 Repas convivial

Dimanche 03.09

• 10h30 David Olivier «"Spécisme": l’importance des fondamentaux»
• 12h15 Yves Bonnardel «Lutte contre le spécisme en francophonie: actualités et enjeux»
• 13h45 Collation
• 14h45 Massimo Filippi (ENG) «Species Troubles»
• 16h30 Thomas Lepeltier «Faut-il sauver la gazelle du lion?»
• 18h00 Mot de clôture
• 18h30 Verrée

L’exposition du photographe Ludovic Sueur, Personnalités et consciences animales, accompagne l’événement.

Un événement organisé par PEA - Pour l’Egalité Animale dans le cadre de la JMFS 2017 - Journée mondiale pour la fin du spécisme.

Salle André Trocmé (Quartier Saint-Gervais)
Rue Dassier 11, Genève
Conférences en français ou en anglais (sans traduction)
Un hébergement collectif (dortoirs) est en cours d'organisation
Entrée libre, dons bienvenus
Événement Facebook

> Télécharger l'affiche
> Télécharger le flyer

Compte tenu de la cherté de Genève en matière d'hébergement, nous avons réservé un dortoir à prix modique, à quelques arrêts de tram du lieu des conférences. Toutes les infos et inscriptions en suivant ce lien.

> Lire le programme complet

Le spécisme - dont sont victimes les animaux - est la discrimination sur la base de l’appartenance d’espèce. Il génère des milliers de milliards de victimes chaque année dans le monde, et on peut lui imputer également les désastres écologiques en cours. Dans le cadre de la JMFS - Journée mondiale pour la fin du spécisme 2017, Le spécisme en question(s) propose des interventions publiques de spécialistes des rapports humains-animaux. Durant trois jours et une douzaine de rencontres, ce sont aussi bien les aspects philosophiques, éthiques, politiques, sociaux et culturels du spécisme qui seront abordés. Des personnalités majeures du mouvement pour la libération animale, à l’image de la philosophe italienne Paola Cavalieri, mais aussi des militant-e-s de terrain aguerri-e-s ainsi que des jeunes chercheuses et chercheurs, développeront des pistes de compréhension et de déconstruction de cette idéologie meurtrière.

Grille horaire:

Vendredi 01.09

• 17h30 Mot de bienvenue
• 17h45 François Jaquet «Introduction au spécisme»
• 19h30 Enrique Utria «Utilitarisme, déontologisme, théorie de la vertu, contractualisme: une convergence antispéciste?»
• 21h00 Verrée

Samedi 02.09

• 10h30 David Chauvet «Personnification juridique des animaux: ce que les abolitionnistes doivent savoir»
• 12h15 Valéry Giroux «Contre l’exploitation animale. Un argument pour les droits fondamentaux de tous les êtres sensibles»
• 13h45 Collation
• 14h45 Angela Martin «Au-delà de l’égale considération des intérêts: la discrimination positive pour les animaux?»
• 16h30 Markus Wild (ENG) «Humans, Chimps, Crows, Dogs, Pigs: Varieties of Speciesism»
• 18h15 Paola Cavalieri (ENG) «Reflecting on the Politics of Animal Liberation»
• 19h30 Verrée
• 20h30 Repas convivial

Dimanche 03.09

• 10h30 David Olivier «"Spécisme": l’importance des fondamentaux»
• 12h15 Yves Bonnardel «Lutte contre le spécisme en francophonie: actualités et enjeux»
• 13h45 Collation
• 14h45 Massimo Filippi (ENG) «Species Troubles»
• 16h30 Thomas Lepeltier «Faut-il sauver la gazelle du lion?»
• 18h00 Mot de clôture
• 18h30 Verrée

L’exposition du photographe Ludovic Sueur, Personnalités et consciences animales, accompagne l’événement.

Un événement organisé par PEA - Pour l’Egalité Animale dans le cadre de la JMFS 2017 - Journée mondiale pour la fin du spécisme.

Salle André Trocmé (Quartier Saint-Gervais)
Rue Dassier 11, Genève
Conférences en français ou en anglais (sans traduction)
Un hébergement collectif (dortoirs) est en cours d'organisation
Entrée libre, dons bienvenus
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Compte tenu de la cherté de Genève en matière d'hébergement, nous avons réservé un dortoir à prix modique, à quelques arrêts de tram du lieu des conférences. Toutes les infos et inscriptions en suivant ce lien.

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Le spécisme - dont sont victimes les animaux - est la discrimination sur la base de l’appartenance d’espèce. Il génère des milliers de milliards de victimes chaque année dans le monde, et on peut lui imputer également les désastres écologiques en cours. Dans le cadre de la JMFS - Journée mondiale pour la fin du spécisme 2017, Le spécisme en question(s) propose des interventions publiques de spécialistes des rapports humains-animaux. Durant trois jours et une douzaine de rencontres, ce sont aussi bien les aspects philosophiques, éthiques, politiques, sociaux et culturels du spécisme qui seront abordés. Des personnalités majeures du mouvement pour la libération animale, à l’image de la philosophe italienne Paola Cavalieri, mais aussi des militant-e-s de terrain aguerri-e-s ainsi que des jeunes chercheuses et chercheurs, développeront des pistes de compréhension et de déconstruction de cette idéologie meurtrière.

Grille horaire:

Vendredi 01.09

• 17h30 Mot de bienvenue
• 17h45 François Jaquet «Introduction au spécisme»
• 19h30 Enrique Utria «Utilitarisme, déontologisme, théorie de la vertu, contractualisme: une convergence antispéciste?»
• 21h00 Verrée

Samedi 02.09

• 10h30 David Chauvet «Personnification juridique des animaux: ce que les abolitionnistes doivent savoir»
• 12h15 Valéry Giroux «Contre l’exploitation animale. Un argument pour les droits fondamentaux de tous les êtres sensibles»
• 13h45 Collation
• 14h45 Angela Martin «Au-delà de l’égale considération des intérêts: la discrimination positive pour les animaux?»
• 16h30 Markus Wild (ENG) «Humans, Chimps, Crows, Dogs, Pigs: Varieties of Speciesism»
• 18h15 Paola Cavalieri (ENG) «Reflecting on the Politics of Animal Liberation»
• 19h30 Verrée
• 20h30 Repas convivial

Dimanche 03.09

• 10h30 David Olivier «"Spécisme": l’importance des fondamentaux»
• 12h15 Yves Bonnardel «Lutte contre le spécisme en francophonie: actualités et enjeux»
• 13h45 Collation
• 14h45 Massimo Filippi (ENG) «Species Troubles»
• 16h30 Thomas Lepeltier «Faut-il sauver la gazelle du lion?»
• 18h00 Mot de clôture
• 18h30 Verrée

L’exposition du photographe Ludovic Sueur, Personnalités et consciences animales, accompagne l’événement.

Un événement organisé par PEA - Pour l’Egalité Animale dans le cadre de la JMFS 2017 - Journée mondiale pour la fin du spécisme.

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Rue Dassier 11, Genève
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Hébergement collectif (dortoirs) en cours d'organisation
Entrée libre, dons bienvenus
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