None

Samedi à Genève, le cirque Knie était sous pression : une manifestation statique, énergique et bruyante s'est tenue de 19h à 20h15 devant l'entrée même du cirque, à la plaine de Plainpalais. Celle-ci avait lieu juste avant le début de la représentation du soir. Munies de banderoles, de grands panneaux et de porte-voix, et distribuant des centaines de feuillets d'information, ce sont près de trente personnes qui ont demandé l'abolition de l'exploitation animale dans les cirques.

> Suivez les manifestations genevoises devant Knie


Le public était contraint de passer devant les manifestant-e-s afin d'aller acheter des billets, et des réactions très variées ont eu lieu, parmi lesquelles la surprise, la curiosité (du côté des enfants) et la gêne (du côté des parents). La musique de cirque en orgue de barbarie, déplacée pour l'occasion sous le nez des activistes, n'a pas suffi à couvrir leurs slogans, au grand dam des cadres de l'entreprise Knie, qui surveillaient l'événement avec inquiétude.

Les manifestant-e-s ont rappelé que la contrainte et la peur étaient utilisées dans le dressage des animaux afin de les apprendre à faire des numéros. Anushavan Sarukhanyan, membre-actif de l'association PEA, a déclaré que "le fait même de retenir prisonniers toute leur vie des animaux qui parcourent d'énormes espaces dans la nature, constitue un acte de maltraitance qui ne devrait plus exister à notre époque."

Les tracts distribués se terminaient par ce paragraphe : Les animaux ne sont pas des objets, mais des êtres sensibles qui ressentent des envies, de la joie, mais aussi de profondes angoisses, car ils sont doués d'une vie mentale. L'asservissement dont ils sont l'objet dans les cirques ne mérite pas des applaudissements mais des protestations.

Cet événement était organisé conjointement par la LSCV - Ligue Suisse Contre le Vivisection et l'association PEA - Pour l'Egalité Animale.
> Page Facebook de mobilisation pour des cirques sans animaux en Suisse