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Samedi 22 août 2015 à Genève, l’Europe s’est réunie. Ce sont des militant-e-s venus de toute la Suisse (romande, alémanique, tessinoise), mais également de France, d’Allemagne, d’Autriche et de Belgique qui ont répondu à l’appel de la première marche pour s’opposer au spécisme. De nombreuses délégations se trouvaient dans le cortège, parmi elles notons celle de L214, celle d’Alarm Marseille (dont le discours de Laurence Harang à rencontré un vif succès), ainsi que la délégation belge de Bite Back. L’association Tier im Fokus, de Berne était du nombre, et la Ligue suisse contre la vivisection (LSCV, Genève), qui a relayé notre appel, à l’instar d’autres grosses organisations animalistes suisses.

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Plus de 800 personnes étaient présentes au plus fort de la marche, rendant notre clameur toujours plus bruyante, toujours plus énergique et toujours plus visible. Le flot des militant-e-s charriait avec lui de nombreuses banderoles, pancartes et slogans, proclamant ainsi haut et fort sa solidarité aux autres animaux, son refus du spécisme et la revendication inébranlable d’égalité (Tous différents, tous égaux, nous sommes tous des animaux, L’égalité c’est la moindre des choses !). Plus d’une centaine de panneaux représentant des regards animaux et humains ont également illustré, lors du grand happening du parvis de la cathédrale, ce rapport, ce lien, cet attachement entre toutes les luttes, entre toutes les injustices, qu’elles soient racistes, sexistes ou spécistes.

Durant les deux heures qu’il a duré, le parcours à travers tout le centre-ville à été très remarqué des Genevois-e-s et des nombreux étranger-e-s en villégiature lors de cette journée ensoleillée. Une grande diversité de discours politiques, ainsi que des happenings très prenants, ont rythmé cette marche, et particulièrement l’impressionnant « Die in » qui a pris place sur le pont des Bergues, durant lequel les manifestant-e-s couché-e-s à terre ont représenté les animaux victimes du massacre provoqué par les pratiques humaines.

Symbole tout aussi fort : l’immense cercle de compassion organisé à Plainpalais, à la fin de la marche, presque aussi grand que la plaine elle-même, élargissant métaphoriquement le cercle de notre considération morale, englobant enfin animaux humains et non humains dans une même société de justice et de paix.

Sur la place, un petit village associatif (des stands d’associations) a permis au public durant toute la journée de trouver de l’information sur le spécisme et ses diverses formes, mais aussi de se restaurer de façon 100% sans produits d’origine animale - grâce à l’équipe du collectif Veganopolis. Des présentations, débats et rencontres ont encadré la marche, autour du thème du spécisme, avec notamment Yves Bonnardel (Le spécisme, qu'est-ce donc ? !) et Mata'i Souchon (Lutter contre le spécisme, un enjeu crucial du XXIe siècle), qui ont chacune rassemblé une soixantaine de personnes.

Toute l’équipe de l’association PEA remercie les gens qui, de près ou de loin, on donné de leur temps pour préparer ce bel événement.

Enfin, les médias ont massivement relayé cette marche, reprenant pour la plupart une dépêche de l’ATS, mais publiant également quelques articles très remarqués et soulignés par d’excellentes photos. La RTS (Radio Télévision Suisse), a fait son propre reportage pour le 19-30, le journal du soir (qui prend appui sur la marche pour parler surtout d'expérimentation animale et de son abolition).