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Une grande tristesse et une grande colère : telle est notre réaction à la nouvelle choc de la mise à mort du chien Chalom, quelques heures après la séance du Grand Conseil vaudois qui a étudié notre pétition le concernant, et alors que la demande de grâce était encore pendante devant la justice cantonale. Nous condamnons cet acte, ainsi que les mensonges de la conseillère d'État Jacqueline de Quattro.  Retour sur les faits... 


Madame de Quattro déclare notamment que Chalom aurait agressé des enfants, alors qu'il jouait simplement avec ceux-ci lorsque l'un d'eux est tombé. Le lendamain, les mêmes enfants avaient demandé à rejouer avec le chien. Le Tribunal cantonal admet lui-même que cet acte « ne paraît pas non plus être révélateur d'un comportement agressif » (page 22 de la décision du Tribunal cantonal, dernier paragraphe).

Chalom n'a jamais mordu sur le domaine public ou dans des cas anodins du quotidien, mais lorsqu'il a été touché alors qu'il sortait d'une anesthésie et après avoir été dérangé pendant qu'il mangeait. Cela faisait trois ans qu'il attendait dans un refuge de pouvoir retrouver son compagnon humain. Durant tout ce temps, la dizaine de gardien-ne-s qui se sont occupé-e-s de lui dans le refuge avaient tou-te-s constaté son affection et sa gentillesse.

Jacqueline de Quattro, conseillère d'État du canton de Vaud, a ordonné sa mise à mort lundi dernier, quelques heures à peine après le débat de la pétition lors duquel elle a mis une pression énorme sur le Grand conseil pour que celui-ci rejette la pétition. La décision de mise à mort immédiate de Madame de Quattro intervenait alors qu'un recours était encore en cours. Pourtant, elle avait affirmé dans un courrier que l'administration attendrait la fin des procédures avant de tuer le chien. Le revirement concernant sa promesse donnée est tout à fait scandaleux de la part d'une élue à qui la population devrait pouvoir faire confiance.

Par ailleurs, Chalom a été tué sans avoir pu voir une dernière fois son maître, alors qu'on avait expressément promis à son compagnon humain qu’il pourrait être présent en cas d'exécution de Chalom. Mais il n'a jamais été averti: on l'a simplement contacté pour dire qu'il pouvait venir récupérer la dépouille... Il est aujourd'hui complètement dévasté.

Retrouvez tous les détails factuels et jurdiques de ce cas dans nos liens ci-dessous.

> Notre dernier communiqué de presse
> Notre pétition en ligne
> Nous en parlions en mai 2015 déjà
> Notre vidéo sur l'obéissance et la gentillesse de Chalom
> L'article du 24 Heures sur la mise à mort (02.03.2016)