L'association PEA, comme énormément de personnes du monde entier, trouve abominable ce qui est fait aux chiens lors du festival de Yulin, en Chine. Il est monstrueux d'utiliser des êtres qui sont sentients, qui ressentent des sensations et des émotions, et qui de ce fait tiennent à leur vie autant que nous-mêmes pouvons y tenir, pour simplement en faire de la chair à pâtée, pour faire craquer leurs os sous nos dents : il est abominable, en fin de compte, de les faire souffrir et mourir uniquement pour connaître le bon goût de leurs chairs brûlées dans notre palais.
Ces pauvres chiens voulaient vivre, souhaitaient de toutes leurs forces échapper à la peur, à la souffrance, à la terreur et à la mort. Et ils ont été condamnés sans pitié pour satisfaire un pur caprice de la part de leurs bourreaux, qui voulaient simplement se faire plaisir, sans aucune nécessité. Car il s'agit bien d'un pur caprice : manger de la viande n'est aucunement une nécessité. Là se trouve le véritable scandale, là se niche l'extrême immoralité de ce type de comportements. Et il va de soi que l'immoralité est aussi extrême lorsqu'il ne s'agit plus de chiens, mais de poulets, de veaux, de chevaux, de cochons, de lapins... comme ce qui se passe tous les jours, de façon hélas totalement banalisée, en Suisse.
Selon une information de Science et Avenir, le massacre des chiens a malheureusement eu lieu, malgré la forte mobilisation.
PEA appelle à se mobiliser pour les chiens de Yulin, comme pour tous les animaux victimes de l'exploitation humaine. Mettons fin ensemble à la discrimination spéciste et à la violence faites aux autres êtres qui partagent cette planète avec nous.
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