Les enfants en bas âge (1-3 ans)
À partir d’un an, l’alimentation des enfants commence à ressembler à celle des adultes, à ceci près qu’elle doit être plus grasse et qu’elle comporte souvent encore beaucoup de lait.
Recommandations indicatives :
Groupe |
Nombre minimum de portions par jour |
Taille approximative des portions enfant |
Céréales et tubercules |
6 |
|
Légumineuses |
1 |
|
Oléagineux |
1 |
|
Légumes |
2 |
|
Fruits |
3 |
|
Matières grasses |
3 – 4 |
|
Lait maternel ou maternisé ou de soja enrichi en calcium |
3 |
|
Ces recommandations sont indicatives et sont bien sûr à adapter en fonction de l’appétit de l’enfant, son poids, son activité physique, ses allergies, ses goûts…
Pour couvrir les besoins en vitamine B12, en vitamine D et en iode, nous recommandons ½ comprimé de VEG1. Il peut être complété, pour bien faire, par :
-
deux goutte de Stérogyl (pour fournir en tout 1000 UI/j de vitamine D).
-
le contenu d’une capsule d’Opti3 (source d’oméga-3)
1. Préambule sur le végétalisme dans l’enfance
1.1. Positions officielles
Les parents végétaliens doivent savoir qu’ils ont le support de plusieurs organismes médicaux officiels. Notamment :
• L’ADA, l’Association des diététiciens des États-Unis et du Canada, rebaptisé depuis Academy of Nutrition and Dietetics (72 000 membres) :
« Les régimes végétariens ou végétaliens correctement équilibrés couvrent les besoins des nourrissons, des enfants, et des adolescents et favorisent une croissance normale. »
• L’académie de pédiatrie américaine (60 000 membres) :
« Les enfants ont une croissance normale et ont un bon développement en ayant une alimentation végétarienne ou végétalienne, à condition qu’elle soit équilibrée et correctement supplémentée. » (AAP, 2004, p. 194)
• Le Livsmedelsverket suédois (équivalent de l’ANSES français)
« Les enfants peuvent suivre une alimentation végétalienne / végane, à condition que celle-ci comp
orte des produits enrichis, qu’elle fournisse suffisamment d’énergie et qu’elle soit équilibrée. »
• Le National Health Service britannique
• Le conseil national australien pour la santé et la recherche médicale
Notons que le PNNS français (Programme national nutrition-santé), qui affirmait naguère que le végétalisme était inadapté aux enfants, admet désormais qu’il convient aux enfants bien qu’il puisse être difficile à équilibrer, ce qui n’est pas faux étant donné l’absence de conseil (à part pour la B12) qu’il fournit aux végétalien-ne-s, enfants comme adultes.
1.2. Précautions oratoires
Il est agaçant de noter que les autorités sanitaires prennent des précautions oratoires (« à condition d’être équilibré », « à condition d’apporter suffisamment d’énergie » et tutti quanti) qui pourraient s’appliquer à tout régime. Il n’y a évidemment pas que le régime végétalien qui gagne à être équilibré, le régime conventionnel aussi. C’est pourtant loin d’être toujours le cas. D’après les études épidémiologiques, beaucoup d’enfants sont en dessous des apports recommandés en fer, zinc, calcium, magnésium, vitamines A, B9, C, D, E, et fibres (Ballew et al., 2000). 18 % des enfants français sont en surpoids, 19% des enfants Suisses presque un tiers des petits Américains le sont.
1.3. Épidémiologie des enfants végétaliens
Les travaux sur l’état de santé des enfants végétaliens ont été naguère faussés par le fait que, pendant longtemps, on ne faisait pas la différence dans les études entre les végétalien-ne-s et les personnes suivant un régime macrobiotique. Or le régime macrobiotique, qui n’est d’ailleurs pas forcément végétarien (il autorise le poisson et les invertébrés), est plus restrictif que le végétalisme : il est souvent pauvre en calories et en lipides. C’est pourquoi il n’est généralement pas recommandé aux enfants.
Les travaux récents séparant végétaliens et macrobiotiques montrent que les enfants végétariens et végétaliens, par rapport aux enfants consommant des produits animaux, ont une taille identique [1] et un poids légèrement inférieur (Sabate et Wien, 2010). Et de meilleures habitudes alimentaires : plus de fruits et légumes, plus de céréales complètes, moins de sucreries, par exemple.
2. Besoins des enfants en bas âge
À partir du premier anniversaire à peu près, la croissance des enfants ralentit quelque peu et leur appétit stagne. L’allaitement maternel peut être continué aussi longtemps que la mère et l’enfant le souhaitent. L’OMS recommande l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans, mais, dans les pays développés, on peut sevrer les enfants plus tôt.
2.1. Énergie
Les besoins énergétiques dépendent en partie de l’activité physique, mais sont de l’ordre de 80 kcal/kg de poids corporel et par jour chez les jeunes enfants. La plupart du temps, leur appétit est correctement ajusté à leurs besoins.
Il peut arriver que l’alimentation des végétalien-ne-s adultes soit relativement peu dense en énergie, car riche en fibres et pauvre en lipides. Les fibres occupent de la place dans l’estomac sans apporter de calories : c’est utile aux adultes pour éviter de prendre du poids mais c’est gênant pour les très jeunes enfants, surtout ceux qui ont peu d’appétit. Si un enfant ne consomme pas assez de calories, une solution est de :
-
réduire son apport en fibres, en augmentant la proportion de céréales raffinées dans sa ration de féculents, en augmentant la part de jus dans la ration de fruits, et en utilisant des dérivés du lait de soja (tofu, yaourt et desserts), qui sont pauvres en fibres et riches en nutriments.
-
augmenter, si besoin est, la part des lipides à 50 % de l’apport énergétique environ. Les lipides apportent environ 9 kcal par gramme contre 4 kcal par gramme seulement pour les glucides et les protéines.
2.2. Protéines
Pour assurer leur croissance, les enfants de 1 à 3 ans ont besoin de plus de protéines que les adultes : 1,1 g/kg de poids corporel (OMS, 2007), mais comme ils ont besoin aussi de plus d’énergie par kg de poids corporel, il n’ont pas besoin que la part de protéines dans leur apport énergétique soit plus élevée que celle des adultes.
Tous les aliments autres que le sucre et l’huile apportent des protéines, mais les plus riches sont les légumineuses et les oléagineux.
2.3. Lipides
Les apports recommandés en lipides pour les enfants en bas âge sont de 45 % à 50 % de l’apport énergétique (ANSES, 2011). C’est plus que l’apport recommandé aux adultes (35 % à 40 %). Les régimes pauvres en lipides sont donc contre-indiqués (Pugliese et al., 1987 ; Hardy et al., 1994).
Les besoins en acides gras essentiels des enfants en bas âge sont les mêmes que ceux des nourrissons.
-
Acide linoléique (oméga-6) : 2,7 % de l’AE (apport énergétique)
-
Acide α-linolénique (oméga-3) : 0,45 % de l’AE
-
DHA : 70 mg par jour, jusqu’à 2 ans (entre 0 et 2 ans, la masse du cerveau est multipliée par 3)
Le DHA n’est pas un acide gras essentiel, on peut donc s’en passer, mais l’ANSES recommande d’en consommer car on lui soupçonne des effets bénéfiques chez les enfants. On peut atteindre l’apport recommandé :
-
Par l’allaitement maternel
-
Par les laits maternisés enrichis en DHA (attention, certaines marques utilisent de l’huile de poisson)
-
Par deux capsules d’huile d’algues par semaine, que l’on peut perforer et verser dans les plats (elles sont trop grosses pour les enfants en bas âge)
2.4. Calcium
Les enfants végétaliens ont besoin d’autant de calcium que les autres enfants. L’apport recommandé est de 500 mg par jour pour les 1-3 ans. La consommation de lait maternel et/ou de laits végétaux (de préférence de soja) enrichis en calcium est un choix judicieux, car en l’absence de ces produits, atteindre les apports optimaux est difficile. Certains légumes à feuilles (comme les choux) et oléagineux (comme l’amande ou le sésame) sont riches en calcium.
2.5. Fer
La carence en fer est fréquente chez les enfants de manière générale. Elle touche, selon une étude réalisée en Île-de-France (Plantaz, 2004), 30 % des enfants de parents français à 10 mois, 12 % à 2 ans et 7 % à 4 ans. Cette même étude a révélé que les enfants de parents immigrés étaient nettement plus touchés.
L’abus de lait de vache est souvent à l’origine des carences en fer chez l’enfant. En effet, le lait de vache non-maternisé est extrêmement pauvre en fer (0,04 mg par verre), tend à réduire l’absorption du fer des autres aliments et, à doses importantes et chez les enfants sensibles, irrite la paroi intestinale et provoque des saignements (Ziegler, 2011). D’ailleurs le PNNS recommande de ne pas donner aux enfants, en tout (lait+yaourts+fromages), plus de 800 mL de lait de vache par 24h.
Inversement, le lait de soja est riche en fer (1,2 mg par verre) et celui-ci est bien assimilable.
Les conseils pour maximiser l’assimilation du fer chez les petits enfants sont les mêmes que chez les adultes :
-
Consommer des aliments riches en fer (comme les légumineuses et les oléagineux)
-
Consommer des aliments riches en vitamine C au cours du même repas (la vitamine C accroît fortement l’assimilation du fer des végétaux)
Les meilleures sources de fer sont les céréales enrichies (que ce soient les poudres pour bébé ou les céréales pour petit-déjeuner), le lait maternel ou maternisé, les légumineuses, les oléagineux, les légumes à feuilles, le lait de soja.
2.6. Iode
L’iode est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, qui régulent le métabolisme et la croissance. La carence en iode chez les enfants entraîne une hypothyroïdie (un manque d’hormones thyroïdiennes), qui peut entraîner un retard de développement physique et mental. Un apport adéquat est donc impératif.
Chez les jeunes Français, les laitages fournissent à eux seuls la moitié des apports quotidiens en iode, du fait de la supplémentation des animaux et de l’usage des désinfectants iodés dans l’industrie laitière (voir fiche iode). Les laits végétaux ne sont, à l’heure actuelle, pas enrichis en iode, ce qui met les enfants végétaliens en risque de carence. Les algues sont très riches en iode, mais si riches qu’un surdosage est possible chez les jeunes enfants. Par conséquent, à moins de doser soigneusement la quantité d’algues que vous incorporez à son alimentation, nous recommandons plutôt l’usage d’un supplément, comme le VEG1 ( ½ comprimé pour les jeunes enfants). L’apport conseillé journalier pour les 1-3 ans est de 90 µg. La limite supérieure sans danger est de 200 µg par jour (aliments + suppléments), ce qui n’est pas énorme et peut être dépassé avec les algues.
2.7. Vitamine B12
Chez les nourrissons, la B12 provient du lait maternel ou du lait maternisé. Quand le lait cesse d’être l’aliment principal, ou si l’on passe au lait de soja non-maternisé, un supplément devient nécessaire.
Les enfants entre 1 et 3 ans ont besoin du tiers de ce qu’il faut aux adultes. Il leur faut quotidiennement entre 0,8 µg et 1 µg sous forme d’aliments enrichis répartis sur trois repas, ou au moins 5 µg en dose unique (moins bien absorbée que plusieurs petites doses).
2.8. Vitamine D
La vitamine D est importante pour de multiples raisons : non seulement pour la santé osseuse des enfants mais aussi, entre autres, pour le bon fonctionnement de leur système immunitaire. Un apport optimal de vitamine D est associé à un risque réduit d’asthme, de diabète de type 1, de diverses maladies auto-immunes ou d’épisodes infectieux.
L’apport optimal est le même que pour les nourrissons et se situe entre 800 et 1000 UI.
3. Aliments
3.1. Recommandations générales
Groupe |
Nb de portions par jour |
Taille approximative des portions enfant |
Céréales et tubercules |
5 – 6 |
|
Légumineuses |
1 |
|
Oléagineux |
1 |
|
Légumes |
2 |
|
Fruits |
3 |
|
Matières grasses |
3 – 4 |
|
Lait maternel ou maternisé ou de soja enrichi en calcium |
3 |
|
Les valeurs données sont bien sûr indicatives et dépendent de l’âge de l’enfant, de son poids, de son activité physique…
Les portions pour enfants sont plus petites que les portions adultes, grosso modo moitié moins. On considère qu’une portion doit pouvoir tenir dans les deux mains du mangeur. Une portion de brocolis pour adultes comportera ainsi 5 ou 6 têtes tandis qu’une portion pour enfant en bas âge n’en comportera que trois, par exemple.
Surtout lorsqu’ils sont difficiles en matière de goûts culinaires, les jeunes enfants ne respectent pas toujours les recommandations nutritionnelles. Il n’y a pas de raison que cela inquiète plus les parents véganes que les parents consommant des produits animaux. Il n’y a d’ailleurs pas lieu de s’alarmer outre mesure. Comme l’ont écrit J. Norris et V. Messina, « Ne manger que des sandwichs au beurre de cacahuètes et à la banane pendant deux ou trois jours n’a jamais fait de mal à personne, pas même un enfant de 3 ans ».
3.2. Laits
Le lait n’est pas obligatoire au-delà d’un an mais il aide à couvrir les besoins nutritionnels des enfants, notamment en calcium. On peut :
-
Continuer d’allaiter au sein
-
Donner du lait végétal maternisé « 2e âge » ou « de croissance »
-
Donner du lait de soja enrichi en calcium. Les autres laits végétaux sont plus pauvres en protéines et en calories. C’est pourquoi ils ne sont recommandés qu’en seconde intention, si l’enfant est allergique au lait de soja ou n’en aime vraiment pas le goût.
Les quantités recommandées par le PNNS sont de 500 mL par jour.
3.3. Oléagineux
Les oléagineux sont importants pour les jeunes enfants car ils sont très riches en énergie, en lipides, en protéines et en micronutriments, comme le magnésium, le zinc, le fer, le calcium, le manganèse, la vitamine E, la vitamine B6… En bref, ce sont les aliments les plus denses nutritionnellement.
Les oléagineux sont bons pour tous les enfants (hors cas d’allergie, évidemment) et particulièrement pour ceux qui ont peu d’appétit. On recommande au moins une portion par jour.
On ne doit pas donner de fruits oléagineux entiers aux jeunes enfants à cause du risque de fausse route et d’étouffement, mais plutôt les servir mixés (sous forme de pâte/beurre) ou pilés.
3.4. Introduction de nouveaux aliments
Voici quelques conseils pour convaincre un jeune enfant de manger un nouvel aliment ou un nouveau plat [2]
-
L’exemple : déguster le plat nouveau devant lui
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Couper les légumes en petits morceaux et les incorporer à un plat apprécié
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Inversement, servir le nouvel aliment nature, s’il n’aime pas trop les mélanges
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Introduire les nouveaux aliments en petite quantité, accompagnés d’aliments connus (afin de ne pas lui forcer la main)
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Proposer des aliments qui se mangent avec les doigts
-
Essayer différentes présentations, différentes couleurs (de haricots, par exemple)
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Essayer différentes recettes et différentes cuissons
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Diluer les aliments forts (comme les choux) avec des aliments neutres (comme le tofu)
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Renouveler les essais : ce n’est pas parce qu’un enfant a rejeté une fois une nouveauté qu’il n’en voudra pas une dizaine ou une quinzaine de jours plus tard. Il faut parfois une dizaine d’expositions avant qu’un enfant accepte un nouvel aliment (Richard et Myers, 2006).
3.5. Prévention des étouffements
Les jeunes enfants sont susceptibles de s’étouffer en mangeant des morceaux trop gros. Voici quelques indications pour éviter les fausses routes (Mangels et Messina, 2011, p. 367) :
Aliment |
Consignes |
Popcorn |
À éviter |
Carottes crues entières |
À éviter |
Bonbons et chewing-gum |
À éviter |
Pommes et autres fruits durs |
Couper en petits morceaux (moins d’1,5 cm) |
Saucisses |
Couper en rondelles et dans le sens de la longueur |
Beurres d’oléagineux |
Étaler finement sur du pain ; éviter de les manger à la cuillère |
Fruits oléagineux |
Piler finement et mélanger à la nourriture |
Raisin et cerises |
Couper en deux, retirer le noyaux ou les pépins |
Tomates cerises |
Couper en quatre |
4. Suppléments
Vitamine B12 |
5-40 µg |
Vitamine D |
800-1000 UI |
Iode |
75-90 µg |
DHA, jusqu’à l’âge de deux ans (optionnel) |
70 mg |
½ comprimé de la marque VEG1 fournit 5 µg de B12, 200 UI de vitamine D et 75 µg d’iode. Il devrait, pour bien faire, être complété par deux gouttes de Stérogyl (pour fournir en tout 1000 UI/j de vitamine D).
Pierre Sigler
Références
-
Allen, R.E. and Myers, A.L. (2006). Nutrition in toddlers. American family physician, 74(9), pp.1527–1532.
-
Ballew, C. et al. (2000). Nutrient intakes and dietary patterns of young children by dietary fat intakes. The Journal of Pediatrics, 136(2), pp.181–187.
-
Hardy, S.C. and Kleinman, R.E. (1994). Fat and cholesterol in the diet of infants and young children : Implications for growth, development, and long-term health. The Journal of Pediatrics, 125(5), pp.S69–S77.
-
Leung, S.S. et al. (2001). Growth and nutrition of Chinese vegetarian children in Hong Kong. Journal of paediatrics and child health, 37(3), pp.247–253.
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Mangels, Reed (2011). The dietitian’s guide to vegetarian diets : issues and applications. 3rd ed. Sudbury, MA : Jones & Bartlett Learning.
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Munoz, K.A. et al. (1997). Food Intakes of US Children and Adolescents Compared With Recommendations. PEDIATRICS, 100(3), pp.323–329.
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Nathan, I., Hackett, A.F. and Kirby, S. (1997). A longitudinal study of the growth of matched pairs of vegetarian and omnivorous children, aged 7-11 years, in the north-west of England. European journal of clinical nutrition, 51(1), pp.20–25.
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Norris, Jack (2011). Vegan for life : everything you need to know to be healthy and fit on a plant-based diet. 1st Da Capo Press ed. Cambridge, MA : Da Capo Press.
-
OMS (2007). Protein and Amino Acid Requirements in Human Nutrition. Report of a Joint WHO/FAO/UNU Expert Consultation. Geneva : World Health Organization.
-
Plantaz Dominique (2004). Anémie par carence martiale chez l’enfant, Université de Grenoble.
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Pugliese, M.T. et al. (1987). Parental health beliefs as a cause of nonorganic failure to thrive. Pediatrics, 80(2), pp.175–182.
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Sabaté, J. et al. (1990). Anthropometric parameters of schoolchildren with different life-styles. American journal of diseases of children (1960), 144(10), pp.1159–1163.
-
Sabaté, J. et al. (1991). Attained height of lacto-ovo vegetarian children and adolescents. European journal of clinical nutrition, 45(1), pp.51–58.
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Sabate, J. and Wien, M. (2010). Vegetarian diets and childhood obesity prevention. American Journal of Clinical Nutrition, 91(5), p.1525S–1529S.
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Yen, C.-E. et al. (2008). Dietary intake and nutritional status of vegetarian and omnivorous preschool children and their parents in Taiwan. Nutrition research (New York, N.Y.), 28(7), pp.430–436.
-
Ziegler, E.E. (2011). Consumption of cow’s milk as a cause of iron deficiency in infants and toddlers. Nutrition Reviews, 69 Suppl 1, pp.S37-42.
Notes
-
Plus précisément, certaines études n’observent pas de différence (Sabaté et al., 1991 ; Leung et al., 2001 ; Yen et al., 2008), certaines trouvent chez les enfants végétariens une taille légèrement supérieure (Sabaté et al., 1990 ; Nathan et al., 1997), certaine une taille légèrement inférieure (Sanders, 1988), du fait d’un apport énergétique inférieur aux recommandations.
-
Adapté de Mangels et Messina, 2011, p. 366